Ça veut dire quoi s'amuser en jeu ? J'ai commencé un article sur le sujet, je l'ai presque fini, et puis j'ai écouté une intervention de Jérôme Larré. Au bout de 12 minutes, je tombe sur une pépite, un truc que je connaissais pas. Merci Jérôme.
Après une recherche approfondie sur le net, je tombe sur la pyramide de l'engagement dans un article de Tadhg Kelly. Cool, je me dis. Voyons ce qu'il y a d'intéressant là-dedans. Tadhg Kelly parle des jeux en ligne, mais son propos peut s'appliquer à tous les jeux, et en particulier au jeu de rôle.
L'idée est qu'on peut évaluer le degré d'engagement d'un joueur autrement que par des chiffres, qui signifient pas grand-chose.
Il distingue 5 degrés d'engagement.
La distraction. C'est quand tu joues à un jeu parce que tu te fais chier. Le genre de jeu que tu peux arrêter ou reprendre quand tu veux. Un jeu avec une faible durée de vie, et pas spécialement de créativité.
L'amusement. C'est ce jeu avec un petit plus qui te donne envie d'y rejouer. C'est pas un jeu intéressant, mais qui pourrait tourner mieux avec un meilleur gameplay.
La complicité. C'est un jeu qui te plaît, parce qu'il a touché un point sensible en toi.
L'investissement. C'est le jeu qui te donne envie de te donner à fond pour lui, de devenir le meilleur.
La culture. C'est le jeu que tu vas pas lâcher, qui va devenir un sujet de conversation, une obsession et qui change littéralement ta vie.
Ton intérêt pour un jeu peut monter ou descendre dans la pyramide, mais rarement de plus de 2 degrés.