30 septembre 2012

Musique

  La musique s'écoute en imageries ou sur sa boîte à musique, chez soi ou dans la rue. Il y en a pour tous les goûts et tous les publics, du classique au rythmique en passant par le traditionnel et le spectral.

  Classique & traditionnel.  Quand on parle de classique, on fait toujours référence à la grande musique elfique et à de grands rimeurs comme Perceval, Rivière et Sereine.
  La musique des gnomes, des ogres, des gobelins et des bêtes n'est pas de la grande musique. Les elfes préfèrent parler de musique traditionnelle. Ils ne connaissent pas les rimeurs gnomes comme Potier ou Brochet, ni les rimeurs loups comme Ève ou Adam, pourtant célèbres.

  L'hybride.  L'hybride est une musique populaire. Elle se nourrit d'influences diverses et change en fonction des modes. La plupart du temps, le rimeur chante en s'accompagnant d'un cistre. Parfois, il chante accompagné de joueurs de cistre, de flûte biaise et de tambourin.

  L'intime.  L'intime est une musique intimiste qui s'inspire des chants loups traditionnels. Elle s'illustre avec des rimeurs loups comme Ésope ou avec des groupes comme Tréfonds ou Accord Majeur. Le rimeur chante très souvent seul sur scène et s'accompagne au cistre.

  L'étrange.  L'étrange est une musique instrumentale née à Encoche. Elle se caractérise par ses dissonances et ses accords déstructurés. Elle s'illustre avec des groupes comme Ethnique ou Transmission qui jouent du cistre, de la flûte biaise et du tambourin.

  Le spectral.  Le spectral est une musique hypnotique et méditative. Peu connue du grand public, elle s'illustre avec des groupes comme Exil et Déception. Elle s'appuie sur un chœur de rimeurs sans instruments.

  Le rythmique.  Le rythmique est une musique frénétique, originaire de Guise. Elle s'illustre avec des groupes comme Graines de Violence, Les Désaxés ou Anarchique. Certains se lancent dans l'extrême rythmique aux sonorités très agressives. Le rimeur chante accompagné de joueurs de cistre et de tonnerres.

  Le tragique.  Le tragique est une musique instrumentale qui s'inspire de la musique traditionnelle des boucs, une musique marquée par le massacre de leur peuple. C'est une musique à la fois lancinante et répétitive, avec des accents de souffrance et d'extase. Elle s'illustre avec des rimeurs torturés comme Stance de Saxe ou Libertaire.

24 septembre 2012

Jeux


  Il y a des tables ou des salles de jeu dans la plupart des imageries. Pour éviter toute tricherie, notamment avec les elfes, on a l'habitude de jouer avec un avatar.
  L'avatar est une illusion mineure, une figurine d'une dizaine de centimètres de haut, qu'on fait flotter au-dessus de l'épaule gauche et dans laquelle on investit tout son Artifice. De cette façon, il est impossible au joueur de lancer un autre sort d'Artifice. La plupart des joueurs gardent le même avatar, c'est comme ça qu'ils se reconnaissent entre eux.

  Le chien.  Le chien est un jeu de hasard. Il se joue à deux, trois ou quatre. Les joueurs lancent à tour de rôle leurs six chiens, des galets qui changent de couleur quand ils touchent la table. Un chien noir vaut un point, un rouge deux points et un blanc ne rapporte rien.

  Le contre.  Le contre est un jeu de combat qui se joue à deux ou plus. Les joueurs s'affrontent autour d'une table, la table de contre, par le biais de leur avatar. À chaque tour, on peut acheter des nouveaux sorts d'attaque ou de défense en fonction des points qu'on a marqué.

  La course aux dragons.  La course aux dragons est un jeu de stratégie qui se joue à deux. Les joueurs alignent sept dragons, des figurines qui flottent en l'air. Les déplacements autorisés suivent des lignes lumineuses tracées en l'air.

  Le jeu de carreaux.  Le jeu de carreaux est un jeu de cartes magiques qui se colorent quand on les tire. Il est donc inutile de les mélanger.
  Sur les trente-six carreaux, il y a douze figures, douze arcades et douze heures. Les figures représentent des personnages, les arcades des lieux et les heures des événements.
  On y joue faces visibles, à deux ou trois. Il existe plusieurs variantes. Les plus connu sont le crapaud et le valet pendu. Au crapaud, il s'agit de se défausser de ses carreaux à tour de rôle, en singlets, en doublets ou en triplets. Le perdant est le dernier à avoir encore des cartes en main. On dit qu'il "fait crapaud".
  Le valet pendu est plus compliqué. Il nécessite de ramasser le plus de cartes possible, mais sans perdre la 13 qui représente un valet pendu.
  On utilise aussi le jeu de carreaux pour la divination. Les carreaux sont alors fastes ou néfastes selon qu'on les tire à l'endroit ou à l'envers.

  La spire.  La spire est un jeu d'adresse qui se joue à deux ou plus. Chaque joueur dispose de trois lames. Le but est d'atteindre la cible, ou spire, et de marquer le plus de points possibles.

7 septembre 2012

3e édition

  Pour vous donner un avant-goût de la 3e édition, je vous propose de découvrir le premier chapitre qui traite de la création de personnages ainsi que les profils standards de chaque espèce. Vous pourrez ainsi vous faire une idée des principales différences entre cette édition et les précédentes.
  Le reste du manuel est prévu pour faire une soixantaine de pages. Juste l'essentiel des règles donc. Tout le reste, univers et scénarios, sera disponible en téléchargement sur le site.
  Voilà. Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter bonne lecture.